Contrat de rivière Dyle : souvenirs, souvenirs....

La Lettre d’information n° 15 diffusée en mai dernier, vous présentait dans sa rubrique «feuilleton», les grandes lignes événementielles du CRDG depuis la naissance du Contrat de rivière Dyle en 1992. Pour cette suite du feuilleton, nous avons sélectionné pour vous 10 bougies sur le gâteau d’anniversaire du Contrat de rivière.

Le choix a été laborieux, tant les souvenirs de cette grande aventure sont nombreux. Nous avons voulu privilégier des actions ou projets qui illustrent, sur une ligne du temps entre 1995 et 2008, ce qu’est le Contrat de rivière, ses spécificités, ses champs d’investigation, la variété dans la nature de ses actions, son mode de fonctionnement articulé sur son partenariat. Nous avons aussi voulu mettre chaque exemple en perspective, en réexpliquant l’enjeu et le but poursuivi à l’époque, et en présentant les développements enregistrés depuis lors dans chaque thématique abordée.

Que le rideau s’ouvre !

 1995 : Cantonniers de rivière : quand les cours d’eau de la Dyle se mettaient au vert !

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 En 1995, notre Contrat de rivière (département spécifique au sein du Centre Culturel du Brabant wallon) répondait à l’appel d’offre lancé par la Région wallonne à l’occasion de l’Année européenne de la conservation de la nature. Au départ de notre projet, un constat : nos cours d’eau en Brabant wallon souffraient d’un abandon structurel, compensé occasionnellement par des travaux d’aménagement, mais ceux-ci étant bien souvent des rattrapages lourds et brutaux de leur manque d’entretien. Ajouté à cela un manque flagrant d’intérêt de nos concitoyens, et en particulier de la part des riverains, vis-à-vis de ces éléments de notre patrimoine naturel et paysager. Il s’agissait donc de reconstruire de nouveaux rapports avec nos rivières et ruisseaux, par la création d’un nouveau service à la collectivité ayant dans ses attributions l’entretien écologique des berges et du lit des cours d’eau, ainsi que de l’aide-conseil auprès des riverains.

C’est ainsi qu’une formation de cantonniers de rivière a pu être prodiguée par le Contrat de rivière Dyle entre septembre et décembre 1995, à raison d’environ 40 jours de cours théoriques et pratiques. Afin d’ajouter une dimension sociale au volet environnemental du projet, le recrutement des candidats à la formation s’était fait prioritairement auprès de personnes soumises au régime du minimex, grâce au soutien actif de plusieurs CPAS du bassin de la Dyle, le but final étant une réinsertion dans le circuit du travail.

Pour clôturer la formation, un chantier d’entretien avait été organisé sur le Smohain à Lasne, suivi d’un chantier de démonstration réalisé sur le Schoorbroeck à Beauvechain, pour présenter les nouveaux cantonniers de rivière à la presse le 2 février 1996.

Sept personnes avaient démarré cette formation exigeante à divers égards. Quatre candidats, les plus motivés,  étaient parvenus jusqu’au bout du circuit. Mais une récompense de taille les attendait : un engagement au sein du service technique voyer de la Province du Brabant wallon.

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Fort de ce premier succès, la Contrat de rivière organisa une seconde formation entre novembre 1996 et janvier 1997, grâce notamment au soutien du FOREM de Nivelles. Huit candidats terminèrent la formation avec succès. Dans la foulée, deux d’entre-eux mirent sur pied "Ecoservice", une nouvelle asbl d’économie sociale spécialisée dans l’aménagement écologique des rivières, sentiers et sites naturels. Dans le même temps, la Province du Brabant wallon renforça son service de cantonniers de rivière, désormais composé de deux équipes de trois cantonniers chacune.

L’utilité et la qualité du travail des cantonniers de rivière firent alors l’unanimité. Malheureusement, au bout de quelques années, les deux structures créées cherchaient leur second souffle. Après une dizaine d’années d’existence, elles durent jeter les gants. Une très belle expérience, unique en Brabant wallon, s’achève alors.

Heureusement, à la même époque, un organisme d’éducation permanente installé à Jodoigne, le CRABE, spécialisé notamment en formation à l’agriculture biologique, prend le relais en organisant une formation d’ouvriers à la nature. Depuis lors, plus de 130 personnes ont ainsi déjà suivi cette formation aux techniques d’entretien écologique des espaces naturels.  Cette formation d’une durée de 10 mois comprend notamment un module consacré à la gestion des cours d’eau, à l’entretien des zones humides et à l’éradication des plantes invasives.  En 2006, c’est encore le CRABE qui est à l’initiative de la création de l’asbl Floreco, entreprise d’insertion qui propose ses services dans le secteur vert, employant aujourd’hui 11 personnes.

Quant aux partenaires du Contrat de rivière Dyle-Gette, ils ont, en 2011, souhaité relancer la réflexion sur la mise en place d’un nouveau service de cantonniers de rivière dans le bassin Dyle-Gette. Une première proposition leur a été présentée par la Cellule de coordination en février 2012. Affaire à suivre....

1996 : Inondations dans les vallées de la Thyle et la Nethen : une étude pilote qui a fait ses petits partout en Wallonie !

A la demande des partenaires du Contrat de rivière, une étude pilote  a été menée de juin à novembre 1996 dans deux vallées particulièrement concernées par la problématique des inondations. Ce choix résultait d’un premier inventaire  synthétique réalisé en 1994 à l’échelle de tout le bassin versant de la Dyle. L’objet de cette étude, confiée à l’Unité d’Hydraulique agricole de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux, fut d’effectuer un inventaire précis des zones inondables et des zones humides  d’intérêt biologique. Le rapport détaillé de l’étude présente, au cas par cas, et pour chaque vallée, des fiches techniques relatives aux zones inondables et aux zones humides inventoriées, ainsi qu’une analyse de chaque cause et remède possible, de même que des cartes et des tableaux de synthèse.


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Il se fait qu'en cours d'étude, les chercheurs ont eu la possibilité d'observer des inondations "in situ" dans les deux vallées étudiées

Cette étude a correspondu à ce qui est attendu des apports scientifiques dans un Contrat de rivière : une approche globale et cohérente débouchant sur des propositions concrètes à destination des gestionnaires des cours d’eau et des autorités communales concernées. Nous avons ainsi pu :

84 zones inondables y ont été classées selon :


47 zones humides y ont été classées selon :

Fierté pour notre Contrat de rivière : notre étude (innovante pour l’époque) servira quelques années plus tard de base à la méthodologie mise en place par la Région wallonne pour élaborer la cartographie « officielle » des zones inondables sur l’ensemble du territoire wallon. Mise au point par le Service public de Wallonie, cette cartographie repose en effet sur la complémentarité de différentes approches, déjà testées par le Contrat de rivière Dyle en 1996 : localisation des zones inondables d’après enquête de terrain auprès des riverains et gestionnaires publics (pour les inondations « historiques », càd remontant à max 25 ans, pour tenir compte des capacités de mémorisation des événements de crues) ; différenciation de niveaux d’aléa d’inondation en fonction de la hauteur et de la fréquence des débordements ; utilisation de la carte des sols  et données topographiques des cartes IGN pour identifier une « courbe-enveloppe » dans chaque fond de vallée, zone délimitée à l’intérieur de laquelle les inondations par débordement naturel de cours d’eau  sont susceptibles de survenir.

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Quant à la vallée de la Nethen, il faudra attendre 2002 pour que trois bassins de retenue soient aménagés dans la vallée, mettant ainsi plusieurs villages définitivement à l’abri des inondations. Quant à la vallée de la Thyle, c’est seulement en 2014 qu’une zone d’expansion de crue devrait voir le jour en amont de l’agglomération de Court-St-Etienne...

1999 : Séminaire sur l’épuration individuelle des eaux usées : une information précieuse mais...

Le 27 avril 1999, c’était la grande foule au Domaine provincial d’Hélécine. Un séminaire sur les techniques et réglementations en matière d'épuration individuelle était organisé à l’initiative de la Province du Brabant wallon, le Contrat de rivière Dyle en assurant l’organisation avec le Service provincial de l’environnement. Ce séminaire s’était adressé aux architectes et agents communaux du Brabant wallon. A cette époque, le Brabant wallon était en avance sur les autres provinces quant à l’adoption des plans communaux généraux d’égouttage (préfiguration des Plans d’assainissement par sous-bassin hydrographique - PASH Dyle-Gette et Senne). Dans les zones non égouttables, un effort était cependant à faire pour la mise en conformité des habitations avec la réglementation existante.

Grâce à la collaboration de l’association des Architectes du Brabant wallon, le Contrat de rivière avait pu proposer un programme attractif, le plus en phase avec les besoins d’information rencontrés par les principaux acteurs du développement de l’épuration individuelle que sont les communes et les architectes.

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Les nombreux participants ont pu rencontrer et recueillir l’information utile auprès des spécialistes de la question. C’est plus de 200 participants qui s’étaient inscrits au séminaire, mais nous avions dû refuser l’inscription de près de 70 personnes, pour des raisons de logistique. Cette journée a permis, grâce à de nombreux intervenants et un forum d’exposants de plus de 20 firmes spécialisées, de faire le point sur un certain nombre d’interrogations  relatives aux difficultés de l’application quotidienne des nouvelles réglementations, au choix des systèmes adéquats, à la fiabilité des filières et produits proposés sur le marchés, au coût d’installation et de fonctionnement, au contrôle, à la part de responsabilité des architectes...

Parallèlement au séminaire, la Province du Brabant wallon nous avait passé commande pour une brochure-guide de l’épuration individuelle des eaux usées. Celle-ci a été présentée en primeur à Hélécine, avant d’être diffusée en 3.000 exemplaires auprès des communes et des particuliers. Au bout de 6 mois, le stock disponible était déjà épuisé !


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Fort du succès de cette première réalisation, notre Contrat de rivière a été approché par nos homologues de la Haute Meuse pour organiser avec la DGRNE le même événement  en province de Namur. C’est ainsi que le 7 mai 2002 au centre culturel Marcel Hicter à Wépion, 150 personnes se sont pressés dans l’auditoire ce jour-là et ont visité plus de 15 exposants.

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Malheureusement, les effets concrets de ces deux séminaires ont été moins importants qu’espérés. En effet, un coup d’arrêt a été donné par le législateur pour ce qui concerne les délais de mise en conformité des anciennes habitations. Le délai initial du 31 décembre 2009 a été supprimé peu de temps après, sous le prétexte d’insuffisance de moyens financiers à la Région wallonne pour le paiement de toutes les primes à l’installation.  L’effort se concentre désormais uniquement sur les zones à risques (zones de captage, zones de baignade et sites Natura 2000). C’est dommage, quand on sait que pour le bassin Dyle-Gette, ce sont 20.000 habitants (7,6% de la population) qui sont concernés par le régime d’assainissement autonome.

Cela n’a pas empêché le Contrat de rivière Dyle-Gette d’éditer en 2005 une nouvelle brochure d’information sur le sujet destinée aux particuliers et accompagnée d’inserts sous forme de cartes simplifiées du PASH Dyle-Gette à l’échelle de chaque commune.

2000 : A Louvain : comment tirer profit du caractère inondable de la vallée de la Dyle ?


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Le 24 mai 2000, les associations De Vrienden van Heverleebos en Meerdaalwoud et les Amis du Parc de la Dyle prenaient une heureuse initiative avec le soutien du Contrat de rivière Dyle et de la Fondation Roi Baudouin : l’organisation d’une journée de visite intercommunautaire sur le terrain, consacrée à la gestion et la restauration du patrimoine naturel dans la vallée de la Dyle en amont de Louvain. En 1993, l'« Ecologisch impulsgebied Demer en Dijle » fut créé à l’initiative du Gouvernement flamand. Les Divisions Eau et Nature du Ministère flamand élaboraient en commun un projet intégrant la nature et l’eau en amont de Louvain. Le but initial fut de faciliter les crues naturelles de la Dyle afin de garantir la sécurité dans la ville. L’espace ainsi créé est devenu disponible pour stocker dans la plaine alluviale de la Dyle 1,7 millions de m3 d’eau sans risque pour la population. Dans un souci de recherche de solutions durables et économiques pour protéger la ville, ce projet a permis la création de marécages dans la vallée et de méandres libres sur la rivière, renforçant ainsi la fonction d’inondation naturelle de la vallée, tout en développant son paysage typique et son potentiel de biodiversité. 

Lors de la visite de terrain, les participants ont ainsi pu prendre connaissance des premiers travaux réalisés en 1998-1999, visant à relier un ancien chenal de drainage (le Leigracht) à l’Ijse, affluent de la Dyle. Lors des crues, les eaux de la Dyle et de l’Ijse refluent désormais dans le Leigracht et inondent la zone en amont. Lors des premières inondations ainsi engendrées (26 décembre 1999), il s’est avéré que le système a fonctionné parfaitement, une grande partie de la plaine alluviale de Dyle étant couverte de quelques centimètres d’eau. Les naturalistes gestionnaires de la réserve Doode Bemde ont tout de suite perçu l’intérêt que pouvait apporter pour la biodiversité ce renforcement du caractère inondable de leurs parcelles. D’autres terrains désormais inondables ont été expropriés par le Ministère de l’Environnement pour créer de nouveaux terrains marécageux permanents. Les étangs de Florival (40ha) ont aussi été remis sous eau et les digues des étangs de Oud-Heverlée (26ha) ont été abaissées afin de créer une nouvelle transition progressive de l’eau profonde vers les prairies humides environnantes.

Quant à la Dyle, son curage fut désormais interrompu depuis 1990.  Sur un tracé de près de 6 km, la rivière peut couler désormais « des jours paisibles », en juste récompense. Ses berges se creusent sur une distance moyenne de 1 mètre par an. Grâce à ce mouvement naturel, les méandres ne s’élargissent pas  puisqu’ils se comblent au fur-et-à-mesure. Le martin-pêcheur a recolonisé les falaises des berges, à une densité de 1 couple par km !

Le 28 septembre 2007, lors d’une nouvelle journée de terrain organisée par le Contrat de rivière sur le thème de la lutte contre les inondations et coulées de boue, nous avons visité le second site de stockage réalisé en 2005 -2006 dans le cadre du projet. A quelques encablures du campus universitaire d’Arenberg, la Dyle a été déviée pour se répandre dans un espace susceptible de stocker 500.000 m3 d’eau grâce à l’installation d’une vanne. Mieux : à la sortie de l’ouvrage, le cours d’eau s’étale et décante dans trois bassins successifs à hauteur d’anciens méandres disparus. Ce ralentissement du courant est couplé à un collecteur de sable qui recueille environ tous les deux ans 15.000 m3 de sable parfaitement exploitable !

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Un magnifique exemple associant partenaires publics et privés et intégrant gestion des cours d’eau, lutte contre les inondations, aménagement du territoire et développement de la biodiversité.

Ces échanges intercommunautaires pourraient préfigurer une collaboration  transfrontalière consacrée à la protection complète de la plaine alluviale de la Dyle entre Wavre et Louvain, où le cours d’eau a conservé son lit naturel avec ses méandres caractéristiques dans un fond de vallée quasi désert d’habitations sur une longueur de 17 km. Le paysage y est déjà d’une grande valeur de part et d’autre de la frontière des deux régions, la Dyle constituant d’ailleurs la limite régionale elle-même à hauteur de Pécrot.

En attendant, le Contrat de rivière Dyle-Gette s’est tourné du côté du bassin de la Gette, transcommunautaire lui aussi, en proposant en 2013-2014 un programme de rencontres « Ontmoet je buren/à la rencontre de nos voisins », autour du thème de la gestion intégrée des vallées et des cours d’eau. Son partenaire principal est l’association Natuurpunt.

2002 : Avec ma classe, je découvre ma vallée au cours de l’eau : un programme de découvertes à destination des écoles

L'eau est une ressource naturelle précieuse. Elle est présente dans nos régions sous des formes multiples. Les cycles naturel et anthropique de l'eau sont étroitement mêlés.

Les enfants font partie intégrante des usagers de l'eau. A ce titre, une attention toute particulière doit leur être accordée afin qu'ils puissent participer à la préservation de cette ressource naturelle. Avec la campagne "Je découvre ma vallée au cours de l'eau", le Contrat de rivière s’était engagé activement dans une démarche de sensibilisation du jeune public à l'environnement.

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L'objectif était de faire découvrir aux enfants, dans la nature, l'eau dans ses composantes multiples. Il s'agissait d'élargir le regard des enfants pour explorer le rapport entre l'homme et l'eau.

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Quatre modules d'animation avaient été retenus :

"A la recherche des sources"; "Sauvetage des batraciens"; "Découverte des cantonniers de rivière"; "Analyse de la qualité des cours d'eau". Ces 4 activités différentes étaient proposées aux enfants de 8 à 14 ans du bassin de la Dyle, tout au long du mois de mars 2002.

De nombreux cours d'eau et sites du bassin de la Dyle ont été sélectionnés pour mener à bien ce programme : l'Orne à Chastre, le Ry St-Bernard et le Ry de Chevlipont à Villers-la-Ville, le Blanc Ry et la Malaise-Ry Angon à Ottignies-LLN, le Piétrebais, le Lambais et l'étang de Pécrot à Grez-Doiceau, le Ry de Pallandt à Genappe, le Ru Milhoux et la Lasne à Lasne, le Ry des Papeteries à Chaumont-Gistoux, la Lasne et le Parc communal à Rixensart.

Il s'agissait chaque fois de mettre les élèves  « dans le bain », au départ d'une découverte effectuée sur le terrain et d'une rencontre avec des naturalistes bénévoles, des cantonniers de rivière, des scientifiques,… les enfants étant encadrés par un animateur attaché à la Cellule de coordination du Contrat de rivière. Après l'activité, des projets de classe pouvaient être développés autour des thèmes de l'eau de consommation, la protection des zones humides, l'amélioration de la qualité des cours d'eau, l'entretien des rivières,… Chaque professeur  a reçu une documentation utile pour réaliser ce suivi pédagogique.

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Sur le plus long terme, l'objectif est que les enfants puissent s'engager eux-mêmes dans une démarche positive et devenir acteurs de leur environnement (et plus seulement consommateurs).

Ces animations ont été organisées en partenariat avec la Province du Brabant wallon, la Commune de Grez-Doiceau, Lasne Nature, les bénévoles du PCDN de Grez-Doiceau, le Cercle des Guides Nature du Brabant, Jeunes et Nature, le Kot-à-Rebours de l'UCL, le WWF, l'Atelier du Campagnol, Un jardin pas comme les autres, Birds Bay, …

Pour encadrer les enfants, un pôle d’animateurs avait tout spécialement été mis sur pied et formé par la Cellule de coordination du Contrat de rivière.

Faut-il s’étonner que la campagne ait recueilli un très vif intérêt de la part des établissements scolaires ? Au total, ce sont plus de 1.000 élèves provenant de 60 classes issues de 27 écoles dans 12 communes qui ont participé aux différentes activités. Sur les 80 animations, une trentaine ont été consacrées au "Sauvetage des batraciens", plus d’une vingtaine à "l'Analyse de la qualité des cours d'eau", une quinzaine à "La découverte des cantonniers de rivière" et  à "La recherche des Sources".

2004 : Qualité physique des cours d’eau : aussi importante que la qualité chimique ou biologique !

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Depuis 20 ans, les programmes d’assainissement des eaux usées ont porté leurs fruits, nos cours d’eau en Dyle-Gette retrouvant peu à peu une vie aquatique que l’on pensait perdue à jamais. Il est grand temps de passer à la seconde phase de restauration de nos cours d’eau : celle de leur aspect morphologique et visuel. En effet, il se fait que le degré d’artificialisation d’un cours d’eau détermine aussi sa capacité à accueillir une faune et une flore diversifiées au niveau de son lit mineur, ses berges et ses rives proches.

Or, nos cours d’eau ont perdu une partie de leurs caractéristiques naturelles au fil du temps, dans une région caractérisée par une densité de population élevée et par une agriculture intensive. Il en a résulté des rectifications des méandres, des curages intempestifs, des consolidations artificielles des berges, des agressions dues aux activités humaines périphériques...

Le Contrat de rivière décida qu’un diagnostic s’imposait sur ce plan. On connaît bien les bulletins accordés aux cours d’eau sur base des indices de qualité chimique ou biologique que sont l’IPO, l’IBGN ou l’IPS (voir le réseau de mesure mis en place par ailleurs par le CRDG). C’est l’indice QUALPHY que le Contrat de rivière a retenu pour mesurer plus précisément l’état de dégradation physique des cours d’eau de la Dyle (étude 2003-2004) et de la Gette (2006-2007), mais aussi pour identifier les tronçons de vallées qui ont le mieux conservé leurs caractéristiques naturelles. La mission a été confiée au Groupe interuniversitaire de Recherche en Ecologie appliquée (GIREA), au sein de l’Unité de Recherche en Biologie des Organismes (Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix à Namur). La Région wallonne a apporté un soutien financier spécifique pour la réalisation de cet inventaire.

Les 30 cours d’eau principaux du bassin Dyle-Gette ont été divisés en 269 tronçons homogènes (194 pour le bassin de la Dyle et 75 pour celui de la Gette), dont le découpage initial s’est basé sur l’occupation des sols dans le lit majeur (prairies ou cultures, bois, fonds humides, urbanisation). Pour chaque tronçon, une fiche d’observation a permis d’évaluer les différents paramètres physiques à prendre en compte (profondeur de l’eau, substrat végétal ou solide, sinuosité, obstacles artificiels, annexes hydrauliques, matériaux et dynamique de la berge, composition de la végétation sur la berge, occupation et inondabilité du lit majeur...). Les fiches ont été ensuite encodées pour calculer un indice de qualité physique à l’aide du logiciel Qualphy (Agence de l’eau Rhin-Meuse). Nous disposons comme résultat, pour chaque tronçon homogène, de 3 indices de qualité  partiels (indices lit mineur-berges-lit majeur, exprimés en %), dont la moyenne donne l’indice de qualité physique global.

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Pour le bassin de la Dyle, 58% du linéaire étudié se situe dans la classe de qualité moyenne (= valeur de l’indice QUALPHY global compris entre 40 et 60%), 29 % du linéaire étant de bonne qualité (indice entre 60 et 80%). Par contre, 11% du linéaire est de qualité médiocre. Pour le bassin de la Gette, les résultats sont meilleurs, la pression anthropique étant moindre que dans le bassin de la Dyle : les principaux affluents des deux Gette sont de bonne qualité (61 % du linéaire), la qualité moyenne représentant 36% du linéaire, et la qualité médiocre 3% seulement. Les indices globaux pour les 3 principaux cours d’eau (Grande Gette, Petite Gette et Orbais) sont encore meilleurs : 75% - 15% - 9%.

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Des trois composantes qui rentrent en compte dans le calcul de la qualité physique des cours d’eau, ce sont les berges qui présentent les résultats les plus favorables : 80% des longueurs étudiées sont de bonne qualité en Gette (70% en Dyle). Le lit majeur a conservé de bonnes caractéristiques pour 77% du linéaire en Gette (contre 53% en Dyle). C’est clairement le lit mineur des cours d’eau qui est le plus dégradé : à peine 10% du linéaire présente un lit mineur de bonne qualité physique en Gette (5% en Dyle). Cela traduit le manque flagrant de diversité morphologique des fonds de nos cours d’eau (largeur, profondeur, vitesse du courant, matériaux de fonds...), mais aussi leur trop faible sinuosité.

Sur base de ces résultats, sans doute plus optimistes que prévu, le CRDG a encouragé les gestionnaires des cours d’eau à améliorer la qualité morphologique de nos rivières et ruisseaux. Depuis lors, certains chantiers ont pu être menés dans ce sens : pose d’enrochements en pieds de berges (plutôt que des gabions ou des clayons, matériaux plus artificiels), aménagement de cascatelles (sur le Henrifontaine en 2005 et sur la Grande  Gette (en 2013), renaturation des berges....Plus spectaculaires, et dans le cadre de projets urbanistiques, les remises à ciel ouvert de la Thyle (en 1998) et de la Dyle (en 2009) à Court-St-Etienne, de la Lasne à Genval (en 2011) et de la Petite Gette à Jauche (en 2012). Des espaces naturels ont aussi été conservés, voire créés, aux abords des cours d’eau, améliorant ainsi le caractère naturel des lits majeurs. Mais, l’effort doit se poursuivre pour que nos cours d’eau retrouvent un aspect plus « sauvage » et vivant auquel tout le monde aspire. Sur le plan des mentalités, trop peu de riverains sont réceptifs  au concept d’ « espace de liberté » pour nos cours d’eau. Or, il est évident que plus une rivière est laissée à elle-même et se met à divaguer naturellement, plus sa qualité physique va s’améliorer spontanément.

2005 : Il était une fois ....des cours d’eau qui retrouvaient leurs noms

Qui n’a pas encore aperçu, au détour d’une route en Dyle-Gette, un des quelque 600 panneaux nominatifs de cours d’eau fixés sur les ponts de notre bassin ? Outre le nom du cours d’eau, bien visible, y figurent aussi le logo de notre Contrat de rivière, ainsi qu’un martin-pêcheur stylisé invitant à un plus grand respect de nos cours d’eau. Voilà bien la concrétisation d’un beau projet et une marque de fabrique bien « CRDG ».

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C’est fin 2002 que les partenaires du Contrat de rivière Dyle décidaient de mener une action concrète pour faire sortir ses rivières et ruisseaux de l’anonymat. Objectif : porter l’attention de chaque citoyen sur la présence, dans leur paysage quotidien, de ces éléments incontournables de notre patrimoine. Mais il aura fallu près de 3 ans pour faire aboutir ce projet, le temps nécessaire pour que les communes se prononcent sur le nombre et le choix des emplacements les plus pertinents pour placer ces panneaux, sur base de propositions émises par la Cellule de coordination. Après obtention des autorisations requises auprès des gestionnaires de voiries (yc le respect des tailles de caractères en fonction des vitesses autorisées pour la circulation automobile !), le visuel de chaque panneau a été créé sur support informatique puis le bon à tirer a été signé auprès de l’entreprise chargée de la fabrication des panneaux. Après une attente ....interminable, les 400 panneaux du bassin de la Dyle nous sont enfin parvenus. Ce sont les communes partenaires qui ont procédé en 2005 au placement de leurs panneaux sur un total de 70 cours d’eau différents, recevant en supplément, si nécessaire, poteaux et systèmes de fixation adéquats.

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A noter que cette action s’est accompagnée à l’époque, pour ne pas rester vaine, d’une campagne de sensibilisation au respect de nos rivières, sous la forme de plusieurs supports de communication supplémentaires largement diffusés : 72.000 foyers du bassin de la Dyle ont eu la surprise de trouver dans leur boîte aux lettres un des 24 feuillets « Une rivière qui coule à côté de chez vous », correspondant à la présentation du cours d’eau le plus proche de leur domicile.

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Plus de 4.000 élèves de 5ème et 6ème primaires et 1ère et 2ème secondaires ont reçu une bande dessinée « (En)quête en Dyle » et ont ainsi pu accompagner nos deux héros Thomas et Hermy dans leur périple à la découverte de la beauté et la fragilité de la faune et la flore de nos rivières.  Enfin, dans la foulée, une affiche de sensibilisation au respect de nos cours d’eau a été apposée dans les écoles, administrations communales, postes, gares, lieux culturels de notre bassin.

Le bassin de la Gette a dû patienter 6 ans pour bénéficier du même cadeau de la part de son Contrat de rivière. C’est en effet en 2011 que 174 panneaux nominatifs ont fleuri le long de 41 cours d’eau différents dans 7 communes du bassin de la Gette.

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Cerise sur le gâteau : tous les Contrats de rivière se sont inspirés de notre démarche, unique en Belgique, pour lancer, l’année suivante, une vaste campagne de pose de panneaux signalétiques des cours d’eau dans toute la Wallonie.

2006 : découverte de la vallée transfrontalière du Schoorbroeck : quand nature rime avec culture !

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Quel beau souvenir que cette manifestation organisée par le Contrat de rivière le dimanche 25 juin 2006, au départ du village de L’Ecluse, dans la vallée du ruisseau le Schoorbroeck, situé à cheval sur les Communes de Beauvechain et Hoegaarden !

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Pour mieux faire connaître au public  ce site naturel exceptionnel, nous nous étions adjoint la collaboration du Centre culturel De Borre (Bierbeek), du secteur Arts plastiques du Centre culturel du Brabant wallon et de l’association Natuurpunt Oost Brabant. Un parcours balisé et des panneaux didactiques décrivaient les atouts naturels et paysagers de la vallée à l’attention des promeneurs. Deux artistes plasticiens (Didier Neefs et Toni Di Napoli) avaient créé pour l’occasion des oeuvres originales entrant en dialogue avec les lieux et installées au sein-même de la réserve naturelle du Rosdel.

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Une magnifique exposition de photographies panoramiques de la Dyle était présentée par Daniel Storz. Enfin, en clôture de la journée, les charmantes chanteuses a capella du groupe vocal Laïs, bien connu en Flandre, ont attiré la grande foule dans une grange prêtée pour l’occasion par Monsieur Evrard.

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La nature préservée est source d’inspiration pour les artistes. Lorsqu’elle est belle, elle peut aussi devenir un lieu de rencontre et de respect entre les hommes qui l’habitent, un lieu de découverte et de ressourcement  qui nous aide à retrouver un meilleur équilibre intérieur.

Le succès de cette manifestation fut à l’origine de « Lasnaqua », événement que le Contrat de rivière a organisé ce 24 mars 2013 dans la vallée de la Lasne, au départ du prestigieux Lac de Genval.

2007 : les Journées wallonnes de l’eau : vive la fête de l’eau !

Entre 2006 et 2009, les Contrats de rivière de Wallonie ont été chargés par le Ministre de l’Environnement de l’organisation concrète des Journées wallonnes de l’Eau. Les multiples activités de l’édition 2007 avaient attiré plus de 13.000 personnes en Wallonie tout au long du week-end des 24 et 25 mars, sans compter les nombreux élèves qui s’étaient vu proposer des activités pédagogiques le vendredi 23 mars.

Sous un ciel quelque peu capricieux, plus de 1.500 personnes s’étaient déplacées en Dyle-Gette, se répartissant sur 37 activités tantôt pédagogiques, tantôt citoyennes ou encore ludiques, proposées par les partenaires associatifs et communaux du Contrat de rivière.

Outre la coordination du programme et le soutien aux opérations « rivières propres », le Contrat de rivière s’était chargé de réaliser le support promotionnel de l’événement.

On en retiendra des moments de convivialité et de découvertes le long de nos cours d’eau, au pied d’un château d’eau, au cœur d’un station d’épuration ou dans un bassin d’orage. La thématique de l’eau ne laisse personne indifférent. La protection de la nature, la qualité de notre eau potable, l’épuration des eaux usées ou la lutte contre les inondations sont des sujets qui parlent aux gens, car cela les touche dans leur quotidien.

Revenons quelque peu sur le programme proposé en Dyle-Gette cette année-là : vendredi 23 mars, des chantiers « rivières propres » (nettoyage des bords de cours d’eau) avaient été organisés pour sensibiliser le public scolaire dans 6 communes (Chaumont-Gistoux, Court-St-Etienne, Jodoigne, La Hulpe, Lasne et Walhain). Le lendemain, les mouvements de jeunesse et les habitants volontaires prenaient le relais à Court-St-Etienne, Incourt, Jodoigne, Lasne, Orp-Jauche, Ottignies-LLN, Rixensart et Walhain. Ces chantiers de nettoyage ont permis aux participants de prendre conscience des problèmes de pollution par les déchets que rencontrent encore trop souvent nos cours d’eau.

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JWE2007 St-Remy-Geest-19 nettoyage WALHAIN

Les autres participants  aux activités du week-end avaient pu découvrir des lieux inédits, ce qui explique le succès  des Journées wallonnes de l’eau : le nouveau bassin d’orage des Forges à Beauvechain (vallée de la Nethen), le sentier didactique GSK et la réserve naturelle du Carpu à Rixensart (vallée de la Lasne), les stations d’épuration de Zétrud –Lumay (Vallée de la Grande Gette) et de Florival (vallée du Train),  les réserves naturelles de St-Rémy-Geest et du Ry St-Jean à Jodoigne (vallée de la Grande Gette), sans oublier les châteaux d’eau de Dongelberg et de Perwez. Des conférences et expositions sur l’assainissement des eaux usées ont été organisées pour les habitants de Orp-Jauche et Walhain. Cerise sur le gâteau : la descente de la Dyle en kayak à Ottignies-LLN, ou comment découvrir la Dyle sous un autre...angle !

2008 : comment protéger les zones humides : différents statuts... à la carte ?

Le 5 décembre 2008, une quarantaine de représentants des partenaires publics et associatifs du Contrat de rivière Dyle se retrouvaient à Grez-Doiceau pour participer à un séminaire sur les différents statuts de protection juridique des zones humides. Cette journée était organisée en collaboration avec le Département de la Nature et des Forêts au sein du Ministère de la région wallonne. Cette information ciblée s’avérait nécessaire, étant donné le constat que trop peu de zones humides avaient pu être mises sous statut de protection depuis les années 90 dans le bassin de la Dyle. Or, les zones humides méritent toute notre attention, car elles constituent des réservoirs pour la biodiversité, et des éléments fragiles de notre patrimoine naturel et paysager. De plus, quelques années auparavant, le plan PLUIES de lutte contre les inondations en Région wallonne venait de leur reconnaître aussi un rôle sur le plan hydraulique, en tant que bassins d’orage naturels pour retenir les eaux de pluie.

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Les préambules de ce séminaire remontaient à 2002, lorsque le Contrat de rivière confia à Charles-Hubert Born (spécialiste du droit de la conservation de la nature, au sein de l’UCL) une tâche de résumer en quelques pages les différents statuts juridiques de protection pour les terrains humides d’intérêt biologique, issus des législations sur la conservation de la nature et l’aménagement du territoire. Notre partenaire chercheur s’était pris au jeu, tant et si bien qu’il en était résulté une publication de .... 380 pages, éditée par la Région wallonne en 2004 !

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Ce guide est précieux car il permet d’effectuer des démarches prospectives auprès des propriétaires privés de zones humides. Vu la complexité du sujet, il était bien utile d’en présenter les grandes lignes à nos partenaires, pour les inviter ensuite à démarcher auprès de propriétaires de leurs connaissances. Après la présentation des différents statuts juridiques à disposition, quelques exemples concrets de sites déjà protégés dans notre bassin versant ont permis d’illustrer cette démarche : la Champtaine à Chaumont-Gistoux (réserve naturelle domaniale), Nysdam à La Hulpe (réserve naturelle agréée), la réserve éducative de Plancenoit à Lasne (zone humide d’intérêt biologique), la roselière de Laurensart à Gastuche (site classé), la vallée du Schoorbroeck à L’Ecluse (périmètre de liaison écologique) ..., sans oublier les possibilités offertes par Natura 2000, par le remembrement rural ou par les zones d’aménagement communal concerté.

Les participants au séminaire se sont rendus compte que ce ne sont pas les possibilités qui manquent pour protéger durablement un site naturel. Mais, au fil des débats de la journée, il est apparu que la démarche d’initialiser une mise sous statut de protection reste difficile, car son résultat est tributaire du partenariat constitué autour du projet, de la bonne volonté du (des) propriétaire(s) concerné(s) et du choix du statut juridique à privilégier (les différents statuts étant, juridiquement, plus ou moins faciles à mettre en œuvre).

Il fut convenu entre nous de prolonger cette séance d’information et d’échange par une visite de terrain.

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Celle-ci fut organisée le 18 septembre 2009, donnant l’occasion aux partenaires du CRDG de visiter les sites protégés des anciens bassins de décantation de la Sucrerie de Genappe (projet de réserve naturelle domaniale), de la zone humide du Ru Milhoux à Maransart (réserve naturelle agréée + zone humide d’intérêt biologique) et de la propriété de Roland de Ghellinck à Ramillies (mesures agri-environnementales). Cet échange d’expériences a débouché sur l’idée de constituer plusieurs groupes de travail, regroupés par communes limitrophes à l’échelle du bassin Dyle-Gette, en vue de démarcher auprès de propriétaires réceptifs à l’idée de bien vouloir accorder un statut de protection juridique pour leurs terrains. Le CRDG a mis à la disposition de ces groupes supra-communaux un inventaire de 140 zones humides non protégées en Dyle-Gette, sur base de prospections de terrain effectuées en 2007-2008. La condition de réussite de ces différents groupes de travail est de pouvoir bénéficier de la participation active des partenaires qui connaissent le mieux le terrain et les propriétaires concernés (Collèges et administrations communales, agents du Département Nature et Forêts, associations naturalistes). Aujourd’hui, ces groupes ne sont pas encore constitués. Il n’en demeure pas moins que plusieurs initiatives locales ont vu le jour ces dernières années pour protéger durablement des zones humides en Dyle-Gette.

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