Je m’implique

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Suis-je raccordé à l’égout ?

En zone d'assainissement collectif, dans une situation conforme, les habitations rejettent leurs eaux usées dans l’égout de la voirie, lequel se déverse dans un collecteur placé le long de la rivière, lui-même acheminant les eaux usées à la station d’épuration.

Le sous-bassin Dyle-Gette est équipé d’un réseau d’infrastructures d’assainissement parmi les plus complets en Wallonie. Mais nous dénombrons encore plus de 2000 rejets directs dans les cours d'eau, provenant des habitations situées à proximité immédiate de ceux-ci. Le non-raccordement à l’égout constitue une infraction environnementale passible d’une amende de 100 à 100.000 euros.

Station epuration collective

Les Plans d’assainissement par sous bassin hydrographique (PASH) édités par la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE) cartographient le réseau et planifient les travaux pour toute la Wallonie.

Le territoire est divisé en trois types de zones qui précisent votre régimes d’assainissement différents :

Ces PASH sont en constante évolution et vous pourrez découvrir l’état d’avancement des dossiers pour la mise en œuvre des chantiers des intercommunales d'épuration InBW et AIDE.

Si nos rivières recouvrent peu à peu leur faune et leur flore, c’est en grande partie grâce à cette épuration. Merci donc de vous assurer auprès de votre administration communale que vous êtes bien en conformité avec vos obligations en la matière.

J’utilise des produits naturels

Phénol, dérivé de benzène, parfum de synthèse pour les produits de lessive et de vaisselle ;

Parabène, phtalate, phosphates, sel d’aluminium pour les produits d’hygiène corporelle.

Ce ne sont que quelques-unes des substances chimiques qui composent nos produits utilisés quotidiennement pour l’hygiène de la maison (évitez ces substances) et l’hygiène corporelle (évitez ces substances). Néfastes pour notre santé et celle de la rivière, elles se retrouvent soit dans la rivière, avec les méfaits que l’on peut sans peine imaginer, soit dans les stations d’épuration où elles ne sont pas traitées, voire perturbent leur fonctionnement.

Le must du nettoyage ecologique

Des alternatives existent à foison : vinaigre, bicarbonate de soude, savon noir...entre autres, Découvrez-les !

La berge n’est pas un dépotoir pour mes déchets !

Tonte de pelouse dommageable

Comme son nom ne l’indique pas, le déchet vert (tonte de pelouse, taille de haies et d’arbres) déposé sur les berges est très néfaste pour la rivière, à plus d’un titre :

Mais d’autres déchets qui n’ont pas leur place sur les berges d’un cours d’eau sévissent aussi : citons entre autres : les dépôts d’encombrants (matelas, appareils-ménagers, vieux meubles, pneus...) ou encore les dépôts d’inertes (gravats, remblais, déchets de construction...)

Sans oublier les traditionnels sacs-poubelles ou autres déchets sauvages abandonnés par le quidam incivique.
Les recyparcs et les poubelles existent, ils ne demandent qu’à être utilisés !

Les avaloirs et WC ne sont pas des poubelles !

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Outre les déchets que l’on pourrait qualifier de « solides » (sacs pour déjection canine, mégots...), il y a aussi toute la panoplie des déchets liquides déversés directement dans la rivière ou via avaloirs, WC et éviers : huile de friture, déchet de cuisine, résidu de peinture, huile de vidange, résidu médicamenteux...

A l'instar des substances chimiques utilisées pour l'hygiène corporelle et l'entretien domestique, les wc, éviers et avaloirs conduisent inévitablement ces différents polluants vers la rivière ou vers la station d'épuration qui s'en voit perturbée !

Cette pratique est strictement interdite par la loi (Code de l'eau - Voir partie IV) et passible d’une amende !

Les Recyparcs et les poubelles existent, ils ne demandent qu’à être utilisés !

J’économise l’eau potable !

Nous avons une chance inouïe de disposer d’immenses réserves d’eau potable en Wallonie (consommation wallonne). Mais, ne nous reposons pas sur nos lauriers : le 21ème siècle nous apporte son lot de défis à relever, avec les sécheresses dues au réchauffement climatique et avec la pollution des nappes phréatiques par les pesticides, les engrais et autres substances indésirables.

Adoptons dès aujourd’hui les gestes pour préserver notre « or bleu », tant au niveau qualitatif que quantitatif.

Ce sont des gestes simples accessibles à tous : chasse d’eau des WC économique, bannir les pesticides dans nos jardins, installer une citerne d’eau de pluie, prendre une douche plutôt qu’un bain...voir toute l’étendue de nos possibles !

Je bannis les herbicides !

Herbicides, fongicides, insecticides...tous sont des biocides, le suffixe « cide » ("qui tue") en dit long sur leurs effets délétères pour la santé humaine et celle de notre Planète.

Quand on parle de pesticide, l’opprobre est souvent jeté sur l’agriculture qui est pourtant déjà soumise à une réglementation très stricte et contrôlée. Il n’en était rien par contre pour le particulier, qui utilisait à tout va, çà et là, ces produits sur son terrain. Nous parlons, heureusement, à l’imparfait car depuis le 1er janvier 2020, l’utilisation par le particulier d’herbicides de synthèse totaux ou sélectifs est strictement interdite !

Place aux alternatives donc. Et pourquoi pas à un changement de regard sur ces plantes sauvages (et non plus "mauvaises" herbes), au demeurant très belles et utiles. Surfez sur le site de l’asbl Adalia.

Poursuivez la visite de notre site Internet pour découvrir toute l’étendue de nos missions et actions !