Ce printemps pourtant magnifique a été entaché par la crise liée au COVID 19. Si nous avons constaté une belle solidarité se mettre en place entre les humains, cette bienveillance ne s’est pas adressée aussi à notre belle Planète.
Alors que l’on pouvait penser raisonnablement qu’une conscience environnementale avait commencé à se développer au regard de la fréquentation des Recyparcs, il n’en était apparemment rien puisque les comportements inciviques ont refait surface en un rien de temps entrainant l’apparition, dans les fossés, talus et autres espaces retirés, de déchets végétaux ou organiques comme les tontes de pelouses, les résidus de taille des végétaux, des litières pour chats...
Avec le retour du beau temps, nous vient l’envie de faire place nette dans nos jardins ! Un petit rappel de la législation en matière de pulvérisation s’impose, que ce soit en bord de rivière ou dans notre propriété en général...
Selon l'AR du 16/09/2018, l’utilisation des herbicides chimiques (totaux ou sélectifs) sera interdite pour les particuliers à partir du 1er janvier 2020. Ne sont pas concernés : les produits phyto qui ne sont pas "à risque" ...
Amorçons déjà notre changement d’attitude face à ces plantes sauvages qui jouent souvent un rôle primordial dans la préservation de la biodiversité.
Sur ce lien : https://www.adalia.be/lutilisation-des-pesticides-par-le-particulier, vous découvrirez de manière claire les différentes pratiques en matière de pulvérisation à adopter sur les abords ou sur votre terrain.
Et concernant nos précieuses rivières, voici une fiche du CRDG qui y est consacrée ! Prenez garde donc.
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Les perturbateurs endocriniens (P.E.) sont des substances qui, en altérant les fonctions du système endocrinien, sont nocives pour la santé d'un organisme ou de ses descendants.
Le système endocrinien contrôle, par les hormones, le développement des organes et leurs activités, la reproduction et le comportement.
Pour clôturer ce feuilleton 2014 consacré à la protection des eaux vis-à-vis des pesticides non-agricoles, nous avons choisi de mettre en avant quelques initiatives déjà mises en place et qui nous montrent à tous que l'utilisation de ces produits est une habitude dont nous pouvons apprendre à nous passer.
Les communes montrent l'exemple en modifiant les techniques d'entretien des espaces publics. A nous d'en faire de même chez nous.
La parole est donnée aux acteurs concernés, découvrez leur propos.
Le plan Maya (Maya que l’on ne présente plus !) vise à préserver et reconstituer les populations d’abeilles en mettant en place des solutions propices à leur développement.
250 participants s’étaient rassemblés, au Palais des Congrès de Namur, ce mardi 13 mai dernier : Communes Maya ou non, cercles horticoles, fédérations apicoles, tous étaient là pour découvrir toutes les avancées de cette démarche.
Un colloque organisé par le Service Public de Wallonie. Nous vous invitons à découvrir ses actes et quelques explications sur le plan Maya, ici !
Nouvelles législation pesticides : professionnels, services publics et particuliers, nous sommes tous concernés !
Peut-être ne le savez-vous pas encore, mais depuis le 1er juin de cette année, la loi "Zéro Phyto" dans les espaces publics est entrée en vigueur. Les gestionnaires de ces espaces n’ont donc plus que 5 ans pour adopter les alternatives nécessaires à l’usage des produits phytopharmaceutiques (PPP).
Cette nouvelle mesure cible particulièrement les services publics mais les particuliers sont également concernés. Par ailleurs, d’autres nouvelles exigences, visant tous les types d’utilisateurs de PPP, entreront tout prochainement d’application.
Lors du premier feuilleton, nous avons abordé la thématique des contrats-captages, outils développés afin de permettre la mise en place des mesures de prévention et de remédiation de manière ciblée autour de captages soumis aux pollutions par les pesticides et les nitrates.
En Wallonie, d’autres outils ont également été mis en place afin de préserver les ressources en eau et atteindre les objectifs fixés par l’Europe.
L’interdiction de l’usage de pesticides dans les lieux publics prendra effet prochainement.
Cette nouvelle donnée sera contraignante pour les gestionnaires communaux, beaucoup ont déjà pris les devants en envisageant ou en adoptant des méthodes d’entretien des espaces verts selon les principes de la gestion différenciée.
La Commune de Court-Saint-Etienne en adhérant à la campagne lancée par Adalia en collaboration avec Natagora fait un pas …vers ses citoyens. Elle lance un projet pilote de suppression de l’usage des pesticides chez le particulier. Un quartier est ciblé celui de Sart-Messire-Guillaume dont cinquante habitants ont souscrit à la méthode et se sont engagés dans une charte «zéro pesticides».
Un tiers de la pollution par les pesticides provient des particuliers, le citoyen «lambda» peut donc à l’échelle de son jardin, apporter sa contribution à l’amélioration de son cadre de vie.
Les particuliers bien qu'utilisateurs ponctuels sont, de par leur nombre, de grands consommateurs de produits phytopharmaceutiques à l'échelle nationale. Certains possèdent des produits qui datent parfois de plusieurs années et ne sont plus agréés ou leurs caractéristiques physico-chimiques sont altérées.
Envisager de ne pas les utiliser du tout est la meilleure alternative : http://www.semainesanspesticides.be/
Faites place nette et rendez-vous dans les Parcs à Conteneurs !
asbl Contrat de rivière Dyle-Gette - Zoning industriel, rue des Andains, 3 à 1360 Perwez - 081/24 00 40 - contrat.riviere(at)crdg.be