Les atteintes aux cours d’eau appelées également « points noirs » dans le jargon du Contrat de rivière sont malheureusement très nombreuses.
Résultant le plus souvent de comportements inciviques ou dues à un manque d’informations sur le sujet. Elles ne sont pas anodines et ont des conséquences plus ou moins graves sur les écosystèmes.
Les solutions sont en marche. En effet, depuis le 5 juin 2008, un décret a érigé ces points noirs en infractions environnementales et à ce titre passibles d’amendes administratives (dressées par des agents constatateurs en fonction).
Zoom sur cette problématique et les peines encourues !
Avant la répression, une bonne sensibilisation s’impose…Voici quelques explications sur les conséquences de ces atteintes sur la santé du milieu aquatique :
Les instances communales régularisent leurs infrastructures en fonction des travaux d’assainissement afin d’atteindre l’objectif du « bon état » des masses d’eau pour 2015 imposé par l’Union européenne. |
![]() |
Les nouvelles habitations (permis après juillet 2003) situées en zone d’assainissement autonome sont soumises à l’obligation de s’équiper de station d’épuration individuelle. |
les dépôts de déchets ménagers, verts et inertes :
|
![]() |
|
|
![]() |
Dans ce cas précis, le propriétaire est soumis à l’obligation de clôturer sa parcelle. En cas de non-respect, il est passible d’une amende de 4ème catégorie.
|
![]() |
Rappelons au passage que l’usage d’herbicides (agricoles et non agricoles) en bordure de cours d’eau est interdit en région wallonne en vertu de l’article 2 de l’Arrêté royal du 27 janvier 1984.
Venons-en aux sanctions ! Ces infractions environnementales ont été classées par catégories :
Infraction de 2ème catégorie : amende d’un montant de 50 à 100 000 € ;
Infraction de 3ème catégorie : amende d’un montant de 50 à 10 000 € ;
Infraction de 4ème catégorie : amende d’un montant de 50 à 1 000 €.
Pour être complet, il existe également un autre type d’atteinte liée au phénomène inquiétant de l’invasion des plantes exotiques sur les berges. Les plus répandues sont la Balsamine de l’Himalaya, la Renouée du Japon et la Berce du Caucase. Elles se développent sans cesse au détriment des espèces indigènes (iris d’eau, baldingère…) entraînant une baisse significative de la biodiversité le long des cours d’eau.
Le Contrat de rivière dresse un inventaire de la présence de ces espèces et a lancé des chantiers de lutte contre la Balsamine et la Berce depuis cet été.
Terminons sur une note encourageante, la résolution de ces atteintes est le « fer de lance » du Contrat de rivière. Chaque partenaire concerné s’est engagé à remédier à ces atteintes par le biais du programme d’actions du Contrat de rivière Dyle-Gette.
Vous aussi, en tant que citoyen responsable et informé désormais, pouvez réduire considérablement le mal occasionné à nos rivières avec juste un peu de respect pour notre environnement et un brin de civisme en veillant aux bonnes pratiques et à la législation en vigueur.
Pour en savoir plus :
Goupe de travail du Contrat de rivière
![]() |
|
L’assainissement des eaux usées domestiques dans le bassin Dyle-Gette. Un guide tout spécialement conçu pour les habitants du bassin Dyle-Gette et consacré au .... |
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Télécharger |
![]() |
|
![]() |
|
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
Télécharger |
asbl Contrat de rivière Dyle-Gette - Zoning industriel, rue des Andains, 3 à 1360 Perwez - 081/24 00 40 - contrat.riviere(at)crdg.be